La Toussaint est fête de tous les saints ; c’est un jour heureux. La journée des défunts la suit. Elle est une journée de tristesse ; nous rendons hommage à nos morts.
Le 2 novembre n’étant pas un jour férié, les Chrétiens, dans les faits, sont plus nombreux à se rendre dans les cimetières le jour de la Toussaint que ce jour-là.
Les Français d’Algérie, depuis bien longtemps, ne peuvent honorer leurs morts. Jusqu’à la Toussaint dernière, il arrivait toutefois que de petits groupes réussissent à traverser la Méditerranée et à fleurir les sépultures de leurs familles.
			Cette année une telle démarche est devenue impensable !
Qui donc pourrait prétendre obtenir un visa ?
Aujourd’hui, nous pensons à ces tombes qui ne seront plus jamais fleuries et nous aimerions ne pas être seuls à avoir cette pensée.
D’autant plus que les nouvelles concernant l’état de nos cimetières sont plus alarmantes que jamais. Ils sont toujours profanés, dégradés et même saccagés.
Et nous nous souvenons que, parmi ces tombes, se trouvent celles de milliers de soldats dont les noms figuraient sur les monuments aux morts d’Algérie aujourd’hui disparus. Ils ont donné leur sang et pourtant ils ne sont plus jamais honorés. Quelle indignité !
Le 1er novembre 2025
Le 23 mars, Madame de Ternant sera à l’hôtel splendid de Nice
Marche digne en Hommage aux "oubliés du 19 Mars" à La Seyne sur Mer"...
Dernière info : il n’aura fallut que 24 Heures aux fâcheux pour enlever le ruban de la gerbe déposée....
Encore des réactions dignes contre la commémoration du 19 mars.
Elisabeth Cazenave sait nous montrer le beau et nous rendre encore un peu plus fier de notre si beau pays...
Entre discipline et conscience, certains maires ont choisi la conscience. Le spectacle du pavoisement indécent en ce jour de deuil a encouragé ces maires à dire Non. Qu’ils en soient remerciés. Il y en a beaucoup d’autres qui ont suivi cette voie. Celle de l’honneur.
Dans toute la France, organisées par le Collectif "Non au 19 mars", des initiatives locales relaient le rejet de cette date.
Une délégation de la Municipalité d’Oran, conduite par le maire Henri Fouques-Duparc, se rend à son tour à Lyon où elle est accueillie par Monsieur Edouard Herriot, le 2 décembre 1956.