La Toussaint est fête de tous les saints ; c’est un jour heureux. La journée des défunts la suit. Elle est une journée de tristesse ; nous rendons hommage à nos morts.
Le 2 novembre n’étant pas un jour férié, les Chrétiens, dans les faits, sont plus nombreux à se rendre dans les cimetières le jour de la Toussaint que ce jour-là.
Les Français d’Algérie, depuis bien longtemps, ne peuvent honorer leurs morts. Jusqu’à la Toussaint dernière, il arrivait toutefois que de petits groupes réussissent à traverser la Méditerranée et à fleurir les sépultures de leurs familles.
Cette année une telle démarche est devenue impensable !
Qui donc pourrait prétendre obtenir un visa ?
Aujourd’hui, nous pensons à ces tombes qui ne seront plus jamais fleuries et nous aimerions ne pas être seuls à avoir cette pensée.
D’autant plus que les nouvelles concernant l’état de nos cimetières sont plus alarmantes que jamais. Ils sont toujours profanés, dégradés et même saccagés.
Et nous nous souvenons que, parmi ces tombes, se trouvent celles de milliers de soldats dont les noms figuraient sur les monuments aux morts d’Algérie aujourd’hui disparus. Ils ont donné leur sang et pourtant ils ne sont plus jamais honorés. Quelle indignité !
Le 1er novembre 2025
J’informe tous mes amis (ies) de ma présence au salon du livre de Toulon les vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 novembre 2012.
J’aurai le plaisir de vous accueillir et de vous dédicacer mes derniers livres parus :
De Gaulle, sa face cachée – ses impostures, ses forfaitures, ses crimes
50 ans…c’était hier l’Algérie française
A bientôt
Manuel Gomez
Elle fut préparée dès l’été 57 par le gouvernement de Bourgès Maunoury, président du Conseil. Elle avait été examinée en commissions, d’où avaient été exclus communistes et poujadistes, et soutenue principalement par Guy Mollet et le groupe socialiste.
Evian, ce fut en effet le déshonneur du viol de la constitution et du désarmement des Harkis, immédiatement suivi de la pire des guerres : celle qui a visé exclusivement les populations civiles abandonnées sans protection ;....la suite fut terrible :
Sous un grand soleil, et devant une statue en rappelant une autre, nous étions 400 pour certains médias, 500 pour d’autres, mais plus vraisemblablement plus près des 600 devant la fontaine, place de la Liberté à Toulon.
Le Comité d’Entente, représentant plus 1.200.000 adhérents, a pris acte du
report au 8 novembre 2012 (au lieu du 20 novembre initialement annoncé) de la discussion en cours, au Sénat, visant à faire du 19 mars une journée nationale à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des évènements en Tunisie et au Maroc.
Le CLAN-R, membre actif du Groupe Unitaire d’Action (GUA)" Vérité sur le 19 mars 1962", opposé à la loi proposant l’officialisation de la date du 19 mars comme journée nationale de commémoration, soutenant le communiqué du Comité d’Entente des Associations Patriotiques et rassemblant la plupart des associations nationales de Rapatriés,
Le Sénat essaie de faire passer à la sauvette la loi du 19 mars 1962 en avançant la date et en profitant des vacances scolaires. Pitoyable !