C’est avec une immense tristesse que nous avons appris ce 1er septembre la disparition de Geneviève de Ternant.
Écrivain, poète, historienne, auteur de nombreux ouvrages, Geneviève de Ternant nous laisse de splendides poèmes, notamment réunis dans Passe-Muscade et Poèmes dans la tourmente, recueil qui reçut un prix de l’Académie française.
Mais elle était aussi l’auteur de L’Agonie d’Oran, ce bouleversant ouvrage en trois volumes qui a mis en mots la tragédie du 5 juillet. Grâce a elle, cet épouvantable drame ne pourra jamais être complétement occulté.
Femme de grand courage, de convictions fortes, elle était une référence.
C’est une icone que nous perdons. nous sommes en deuil.
En ce moment, il est impossible de ne pas évoquer deux grandes figures associées à elle, et comme elle des combattantes, Joseph Hattab Pacha et Anne Cazal.
A tous trois nous devons reconnaissance et gratitude pour l’œuvre qu’ils ont accomplie.
Denis Fadda
Les Obsèques de Geneviève de Ternant auront lieu le Mercredi 6 Septembre à 14h30, en l’Eglise du Sacré Cœur, 22 Rue de France à Nice.
Une délégation de la Municipalité d’Oran, conduite par le maire Henri Fouques-Duparc, se rend à son tour à Lyon où elle est accueillie par Monsieur Edouard Herriot, le 2 décembre 1956.
Communiqué du Cercle Algérianiste rejetant les commémorations du 19 mars, dont le CLAN-R soutient totalement le texte...
« Qu’avons-nous fait de ces cinquante ans ? » Telle est la
question que se posent les Algériens maintenant que
s’éloignent les célébrations de l’indépendance.
Document établi par le Ministère des Affaires Étrangères en Février 2013, donnant un état des lieux de nos cimetières en Algérie.
Des centaines de milliers d’hommes, de femmes, enfants, de vieillards vont, sous la menace du FLN, quitter leur terre, leurs clochers, leurs villages, leurs racines algériennes, écrasés par le poids de l’histoire qui s’écrivait sans eux, hébétés de chagrin, pour se retrouver sur la Mère Patrie, que l’on pensait accueillante et généreuse.
Cela a été souvent le cas, mais pas toujours. Vraiment pas....
Nous apprenons le décès de Monseigneur Pierre Boz...
J’avais ce beau poème d’un auteur inconnu, sans vraiment le voir, devant mes yeux depuis longtemps... Puis, je l’ai vraiment lu, puis relu, et j’ai enfin entendu son cri d’amour...
Amour pour son Pays, pour sa Patrie, pour tous les amis qui croisent notre vie, et pour toutes ces petites choses du quotidien qui rendaient heureux et donnaient ce si profond sentiment d’appartenance...