La Toussaint est fête de tous les saints ; c’est un jour heureux. La journée des défunts la suit. Elle est une journée de tristesse ; nous rendons hommage à nos morts.
Le 2 novembre n’étant pas un jour férié, les Chrétiens, dans les faits, sont plus nombreux à se rendre dans les cimetières le jour de la Toussaint que ce jour-là.
Les Français d’Algérie, depuis bien longtemps, ne peuvent honorer leurs morts. Jusqu’à la Toussaint dernière, il arrivait toutefois que de petits groupes réussissent à traverser la Méditerranée et à fleurir les sépultures de leurs familles.
Cette année une telle démarche est devenue impensable !
Qui donc pourrait prétendre obtenir un visa ?
Aujourd’hui, nous pensons à ces tombes qui ne seront plus jamais fleuries et nous aimerions ne pas être seuls à avoir cette pensée.
D’autant plus que les nouvelles concernant l’état de nos cimetières sont plus alarmantes que jamais. Ils sont toujours profanés, dégradés et même saccagés.
Et nous nous souvenons que, parmi ces tombes, se trouvent celles de milliers de soldats dont les noms figuraient sur les monuments aux morts d’Algérie aujourd’hui disparus. Ils ont donné leur sang et pourtant ils ne sont plus jamais honorés. Quelle indignité !
Le 1er novembre 2025
Dans le cadre du cinquantenaire, cette exposition est organisée à Aix en Provence par le GAMT. Voir les détails ci dessous.
Dans le cadre du programme élaboré par le Collectif aixois des Rapatriés et Harkis, le CDHA vous invite à visiter l’exposition :
Exposition Algérie, « Paroles d’Exode » à Aix en Provence
À travers mon histoire, nous dit Henri Mazzarino, c’est l’histoire de beaucoup de mes camarades de combat civils ou militaires qui, dans l’ombre, ont essayé de sauver l’Algérie française.
Ceci est le dernier bilan du quinquennat 2007-2012 concernant les attentes des Rapatriés.
Ce livre est un outil merveilleux pour entrer et comprendre l’histoire de ce très long combat pour la dignité et la justice qu’ont mené dès le début les associations de Français d’Algérie. La frilosité des gouvernements à traiter nos dossiers les confortent dans leur entêtement à poursuivre leurs missions.Aujourd’hui, 50 ans après, rien n’est fini, les Français d’Algérie sont toujours là et continuent le combat...
Lors de la messe célébrée à Notre dame de Paris, commémorant le cinquantenaire de ce jour douloureux du 26 mars 1962, Monseigneur Molinas a su, par cette homélie, retracer le calvaire et la lente agonie de Celui et de ceux qu’on devait sacrifier.
Quand le visage des enfants victimes et leurs pauvres petits corps ensanglantés hantent les nuits des terroristes ; quand les cris des blessés retentissent encore à leurs oreilles, ils recherchent vainement, dans l’illusion désespérée d’un héroïsme sans gloire, comment justifier le meurtre de l’innocent.