C’est avec une immense tristesse que nous avons appris ce 1er septembre la disparition de Geneviève de Ternant.
Écrivain, poète, historienne, auteur de nombreux ouvrages, Geneviève de Ternant nous laisse de splendides poèmes, notamment réunis dans Passe-Muscade et Poèmes dans la tourmente, recueil qui reçut un prix de l’Académie française.
Mais elle était aussi l’auteur de L’Agonie d’Oran, ce bouleversant ouvrage en trois volumes qui a mis en mots la tragédie du 5 juillet. Grâce a elle, cet épouvantable drame ne pourra jamais être complétement occulté.
Femme de grand courage, de convictions fortes, elle était une référence.
C’est une icone que nous perdons. nous sommes en deuil.
En ce moment, il est impossible de ne pas évoquer deux grandes figures associées à elle, et comme elle des combattantes, Joseph Hattab Pacha et Anne Cazal.
A tous trois nous devons reconnaissance et gratitude pour l’œuvre qu’ils ont accomplie.
Denis Fadda
Les Obsèques de Geneviève de Ternant auront lieu le Mercredi 6 Septembre à 14h30, en l’Eglise du Sacré Cœur, 22 Rue de France à Nice.
Ce livre est un outil merveilleux pour entrer et comprendre l’histoire de ce très long combat pour la dignité et la justice qu’ont mené dès le début les associations de Français d’Algérie. La frilosité des gouvernements à traiter nos dossiers les confortent dans leur entêtement à poursuivre leurs missions.Aujourd’hui, 50 ans après, rien n’est fini, les Français d’Algérie sont toujours là et continuent le combat...
Lors de la messe célébrée à Notre dame de Paris, commémorant le cinquantenaire de ce jour douloureux du 26 mars 1962, Monseigneur Molinas a su, par cette homélie, retracer le calvaire et la lente agonie de Celui et de ceux qu’on devait sacrifier.
Quand le visage des enfants victimes et leurs pauvres petits corps ensanglantés hantent les nuits des terroristes ; quand les cris des blessés retentissent encore à leurs oreilles, ils recherchent vainement, dans l’illusion désespérée d’un héroïsme sans gloire, comment justifier le meurtre de l’innocent.
Notre Dame d’Afrique sous les arcs chargés d’histoire de Notre Dame de Paris a toujours le même sourire un peu triste...
L’abbé Christian Venard, aumônier catholique du 17e RGP, a prononcé l’homélie suivante pour l’inhumation du caporal Abel Chennouf, assassiné à Montauban, au Cimetière de Manduel aujourd’hui :
La date du 19 mars 1962 ne marque en aucun cas la fin de la guerre d’Algérie. Le 19 mars 2012 ne sera que le triste cinquantième anniversaire d’un cessez-le-feu prévu par les « accords d’Evian » signés la veille, qui a donné le signal de massacres que nous n’avons pas su empêcher et qui laissent une terrible tache sur notre honneur national.
5 juillet 1962 : l’Algérie est officiellement indépendante. Mais à Oran, la liesse et les défilés de voitures chargés de musulmans vont se transformer en un véritable massacre...
Émission d’un timbre Algérien dédié au cinquantenaire du 19 mars 1962.
Pour honorer la mémoire des Innocentes Victimes de la fusillade de la rue d’Isly à Alger, le 26 mars 1962, en associant celles du 5 juillet à Oran