La Toussaint est fête de tous les saints ; c’est un jour heureux. La journée des défunts la suit. Elle est une journée de tristesse ; nous rendons hommage à nos morts.
Le 2 novembre n’étant pas un jour férié, les Chrétiens, dans les faits, sont plus nombreux à se rendre dans les cimetières le jour de la Toussaint que ce jour-là.
Les Français d’Algérie, depuis bien longtemps, ne peuvent honorer leurs morts. Jusqu’à la Toussaint dernière, il arrivait toutefois que de petits groupes réussissent à traverser la Méditerranée et à fleurir les sépultures de leurs familles.
Cette année une telle démarche est devenue impensable !
Qui donc pourrait prétendre obtenir un visa ?
Aujourd’hui, nous pensons à ces tombes qui ne seront plus jamais fleuries et nous aimerions ne pas être seuls à avoir cette pensée.
D’autant plus que les nouvelles concernant l’état de nos cimetières sont plus alarmantes que jamais. Ils sont toujours profanés, dégradés et même saccagés.
Et nous nous souvenons que, parmi ces tombes, se trouvent celles de milliers de soldats dont les noms figuraient sur les monuments aux morts d’Algérie aujourd’hui disparus. Ils ont donné leur sang et pourtant ils ne sont plus jamais honorés. Quelle indignité !
Le 1er novembre 2025
Combien sont importantes ces commémorations du souvenir...C’est une façon de garder vivante ces pages non écrites de notre Histoire.
Quand les Français d’Algérie se tournent vers leurs racines, la plupart d’entre eux, sur une colline ou ailleurs, voient en premier La Vierge De Santa-Cruz, de Notre Dame d’Afrique, de Bab-El-Oued, du Cap Falcon, de Misserghin, etc...et gardent en leur cœur à jamais, ce visage plein de bienveillance.
Je prie tous mes amis Bônois de me pardonner, car je sais que je vais les blesser en montrant certaines images, mais hélas, la situation de leur cimetière est partagée par la plupart de nos cimetières d’Algérie.
Journée festive Italienne, organisée par l’ANRO à Sausset-Les-Pins
Les vieux 33T de notre enfance, peuvent recéler quelques trésors...Nous vous présentons d’abord, le 13 mai 1958, premier clou de notre cercueil...
La haine, l’incivilité, l’inculture, le confort crétin du suivisme anti-institutions, le besoin peut-être de donner un sens à une oisiveté ou à un militantisme quelconque, visant à donner un soupçon de gloriole à des actes sans risques, nous avons ça aussi en France, et la cible de ces combattants de l’ombre, c’est un ....cimetière, où dorment des soldats qui ont laissé dans le sol de France, leurs vies et leur jeunesse, pour que, sans reconnaissance, certains viennent salir leurs tombes. "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire".
Nous sommes outrés...Tristement outrés.
Actualité musicale à Notre Dame d’Afrique à Alger