Comité de liaison (CLAN-R)

Hugues Kéraly- 55 ans après, les “porteurs de valise” sont toujours là !

vendredi 2 septembre 2016

Extrait de L’Actualité de Secours de France de Décembre 2015
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On les croyait hors-service depuis plus d’un demi-siècle, comme autant de serpillières usagées, ces vieux chantres de la décolonisation au profit du totalitarisme marxisto-islamiste. Mais non : il semblerait bien qu’ils se reproduisent, les “porteurs de valise” du Vietminh et du FLN algérien !

Celui que je découvre aujourd’hui non sans répugnance n’a que 49 ans. Il s’appelle Pierre Daum, comme le cristal du même nom, et le sien d’ailleurs est aussi transparent, puisqu’il puise le plus clair de ses sources dans la propagande anti-française des partis uniques au pouvoir à Hanoï et Alger.

Pierre Daum publie ses “enquêtes historiques” sur le passé colonial de la France
dans les colonnes du Monde ou de Libération, et ses livres chez Actes Sud sont pieusement traduits à Ho Chi Minh Ville, Tunis ou Oran.

Leurs titres sonnent comme autant de thèses résolument manichéennes sur tout le mal qu’aurait fait la France, en Indochine et en Afrique du Nord, et tout le bien que ses successeurs auraient voulu, voire réussi à faire triompher :

Immigrés de force, les travailleurs indochinois en France
Ni valise ni cercueil, les Pieds-noirs restés en Algérie après l’indépendance
Le Dernier tabou, les “harkis” restés en Algérie après 1962

Pour s’en tenir ici au génocide de l’Algérie Française, les “révélations” de Pierre Daum se résument à accuser les Pieds-Noirs d’avoir capitalisé sur le malheur d’un exode qui ne s’imposait pas, tandis que les harkis se voyaient offrir une protection légale pour retourner nourrir leurs chèvres et cultiver leurs champs, comme si de rien n’était !

La preuve ? Pierre Daum l’aura trouvé sur place, après trois années de laborieuses enquêtes – financées par on ne sait qui – lui ayant permis d’interviewer plusieurs dizaines d’Européens et de supplétifs de l’Armée française restés en Algérie…

Il y aurait donc eu des rescapés de l’exode ? des survivants des massacres ? La belle affaire, que tout le monde savait !

Pierre Daum cite servilement les textes du FLN appelant les Pieds-Noirs à soutenir son action pour mériter leur place dans l’Algérie future, comme cette lettre circulaire de la wilaya 4, à l’été 1961, qui évoque “l’union de tous les Algériens sans discrimination raciale ou religieuse”, et “la réconciliation nécessaire entre tous les enfants sincères de l’Algérie”.

Il va jusqu’à prétendre que 200.000 Pieds-noirs étaient restés en Algérie après l’indépendance sans subir la moindre violence, alors que 50.000 seulement furent à l’époque répertoriés au consulat de France d’Alger et qu’il s’agissait surtout de personnes âgées qui n’avaient jamais vu la France, n’y avaient pas de famille et se résignaient à mourir chez eux.

Exit l’atroce réalité du terrorisme urbain : les égorgements, les attentats d’Alger, les
massacres d’Oran !

« Le slogan “la valise ou le cercueil” n’est pas une invention des “ultras” – écrit Guy
Pervillé –, mais se trouve déjà dans des tracts du PPA diffusés dans des boîtes aux
lettres à Constantine au printemps 1946 (…) A partir du 30 septembre 1956, les attentats à la bombe devinrent fréquents dans les quartiers européens d’Alger.

Plusieurs témoignages publiés en Algérie depuis l’indépendance confirment que des
ordres d’abattre “un Européen, n’importe quel Européen, pourvu que ce soit un Européen” ont bien été donnés. L’action du FLN aboutit donc à un affrontement peuple contre peuple, “race contre race”, délibérément provoqué. » (Interview dans
Science & Vie, novembre 2004.)

L’enquête de Pierre Daum voudrait également nous faire croire que la très grande majorité des harkis restés au pays a retrouvé cette vie de pauvres paysans qu’ils avaient avant la guerre, et cela en toute quiétude. Seuls les coupables (de
tortures, viols, exactions en tout genre) auraient été exécutés !

“Je donne néanmoins absolument raison à Pierre Daum sur un point, écrit Manuel Gomez  : les harkis n’ont eu besoin ni de valises ni de cercueils pour quitter l’Algérie ! Les nouveaux maîtres leur ont creusé de vastes trous pour jeter dans ces
charniers ce qui restait de leurs corps.”
(www.bvoltaire.fr)

Hugues Kéraly


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