La Toussaint est fête de tous les saints ; c’est un jour heureux. La journée des défunts la suit. Elle est une journée de tristesse ; nous rendons hommage à nos morts.
Le 2 novembre n’étant pas un jour férié, les Chrétiens, dans les faits, sont plus nombreux à se rendre dans les cimetières le jour de la Toussaint que ce jour-là.
Les Français d’Algérie, depuis bien longtemps, ne peuvent honorer leurs morts. Jusqu’à la Toussaint dernière, il arrivait toutefois que de petits groupes réussissent à traverser la Méditerranée et à fleurir les sépultures de leurs familles.
Cette année une telle démarche est devenue impensable !
Qui donc pourrait prétendre obtenir un visa ?
Aujourd’hui, nous pensons à ces tombes qui ne seront plus jamais fleuries et nous aimerions ne pas être seuls à avoir cette pensée.
D’autant plus que les nouvelles concernant l’état de nos cimetières sont plus alarmantes que jamais. Ils sont toujours profanés, dégradés et même saccagés.
Et nous nous souvenons que, parmi ces tombes, se trouvent celles de milliers de soldats dont les noms figuraient sur les monuments aux morts d’Algérie aujourd’hui disparus. Ils ont donné leur sang et pourtant ils ne sont plus jamais honorés. Quelle indignité !
Le 1er novembre 2025
Un rendez-vous à ne pas rater pour ceux qui vénèrent Notre Dame d’Afrique...
La politique brutale et sans nuance de l’après "Discussions d’Evian", a fait que notre Armée a été contrainte de considérer que l’ennemi, n’était plus le terrorisme FLN, mais l’Européen d’Algérie, de 18 à 50 ans, qu’il fallait interner, afin de déterminer quels étaient les éléments dangereux pour la France, en ayant bien entendu, décidé que les poseurs de bombe FLN étaient devenus nos amis.
Ce journal décrit le quotidien d’une situation qui n’aurait jamais du arriver si la sécurité de tous les Français avait été au cœur des préoccupations gaulliennes.