La Toussaint est fête de tous les saints ; c’est un jour heureux. La journée des défunts la suit. Elle est une journée de tristesse ; nous rendons hommage à nos morts.
Le 2 novembre n’étant pas un jour férié, les Chrétiens, dans les faits, sont plus nombreux à se rendre dans les cimetières le jour de la Toussaint que ce jour-là.
Les Français d’Algérie, depuis bien longtemps, ne peuvent honorer leurs morts. Jusqu’à la Toussaint dernière, il arrivait toutefois que de petits groupes réussissent à traverser la Méditerranée et à fleurir les sépultures de leurs familles.
Cette année une telle démarche est devenue impensable !
Qui donc pourrait prétendre obtenir un visa ?
Aujourd’hui, nous pensons à ces tombes qui ne seront plus jamais fleuries et nous aimerions ne pas être seuls à avoir cette pensée.
D’autant plus que les nouvelles concernant l’état de nos cimetières sont plus alarmantes que jamais. Ils sont toujours profanés, dégradés et même saccagés.
Et nous nous souvenons que, parmi ces tombes, se trouvent celles de milliers de soldats dont les noms figuraient sur les monuments aux morts d’Algérie aujourd’hui disparus. Ils ont donné leur sang et pourtant ils ne sont plus jamais honorés. Quelle indignité !
Le 1er novembre 2025
Le 27.05.1958, le général J. Katz, commandant la zone de Laghouat, traduisant l’état d’esprit des officiers généraux en Algérie, déclare : « L’Armée que je représente n’aurait jamais permis que l’Algérie et le Sahara fussent abandonnés. Derrière ses chefs, elle reste à vos côtés, habitants du M’Zab, et aux côtés des populations d’Algérie et du Sahara, unanimes derrière leurs Comités de salut public pour que l’Algérie et le Sahara demeurent à jamais français. Vive la France ! Vive l’Algérie française !... ».
d’après la communication présentée par René Mayer le 18 mars 2011 à l’Académie des Sciences d’Outre-mer.
Sur un homme dont je fus proche de 1956 à 1961, durant la guerre d’Algérie, ayant été son cadet de dix-sept ans, son jeune camarade polytechnicien et son collaborateur au Gouvernement général de l’Algérie, je crois de mon devoir d’apporter mon témoignage.
Il existe des tragédies occultées et qui sont similaires à ce drame du 26 mars 1962. Le présent témoignage a pour but de relater dans le détail, des faits tragiques qui ont eu lieu dans la ville de Bône, respectivement en décembre 1960 et en janvier 1962, les principales victimes de ces tragiques événements étant des adolescents âgés de 15 et 17 ans.
Compte rendu et photos de l’Hommage rendu sous l’Arc de Triomphe
Un exposé sur le progrès économique de l’Algérie (époque Française)
« Le lundi 26 mars 1962 le temps était au beau fixe et rien ne laissait présager le massacre de la rue d’Isly à ALGER….. »
Quartier d’Alger devenu mythique à cause d’un rameau de la langue d’oc qui y est né,
Bab El Oued aurait pu devenir le modèle achevé de l’intégration, de la tolérance, du multiculturalisme
et de toutes les doctrines que prône la république. Retour sur un âge d’or.